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Attirés depuis toujours par le métier de l’élevage, nous décidons en 2008 de quitter nos emplois salariés et de créer un élevage de volailles dans la ferme familiale. Nous avons démarré avec la seule production de poulets, puis petit à petit, nous nous sommes diversifiés.

Aujourd’hui, nous produisons aussi pintades, canards gras et volailles de fêtes. 

Nous sommes attachés à 3 grands principes pour conduire notre élevage :

1 - Production traditionnelleicon_ble.jpg

Nous tenons absolument à conserver le goût de la volaille d’autrefois : ‘‘le bon poulet du dimanche chez mamie’’, ‘‘le foie gras qui a du GOUT!" , "la pintade qui ne sèche pas"

Tous les animaux de notre ferme sont nourris au grain, avec des céréales de la ferme.

N’ayant que 14ha, nous ne pouvons pas produire toutes nos céréales et complétons notre récolte avec le grain de nos voisins céréaliers.

La durée d’élevage volontairement longue garantit des produits savoureux.

2 - Le respect des animauxicon_poulet.png

Le confort et le cycle naturel des animaux font partie de nos valeurs de base.

La volaille est libre de circuler jour et nuit ; l’été, elle peut dormir perchée sur les arbres. En démarrant notre activité, nous avons planté un par un, 540 arbres et arbustes pour protéger la volaille du soleil, du vent et leur offrir un milieu plus « naturel » où évoluer.

3 - Un petit élevageicon_enclos.png

100% de vente directe, nous permet de garder un élevage à taille humaine, gage de qualité.

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Pour l’ensemble de la volaille, nous avons beaucoup travaillé et évolué sur leur alimentation et sur le plan sanitaire (prévention des maladies).

Les rations varient d’une espèce à l’autre en fonction de leurs besoins alimentaires.

Depuis le début, nous nous sommes imposé de fabriquer l’aliment à la ferme, à partir de matières premières parfaitement connues, si possible provenant de notre ferme, malgré la solution de facilité qui existe, et qui consiste à acheter de l’aliment tout prêt.

Nous avons donc fait les investissements nécessaires à une petite "usine d’aliment", c’est à dire une cellule de stockage pour chaque céréale utilisée, un broyeur à céréales, un mélangeur et tout le système qui permet de véhiculer, peser et distribuer la farine ainsi préparée. Une alimentation équilibrée est le premier pas pour obtenir une belle volaille saine !

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Par ailleurs, nous nous sommes toujours strictement interdit les OGM. La difficulté majeure, avec ce principe, est d’apporter des protéines ne provenant pas d’une culture OGM. En effet, l’apport de protéine se fait généralement avec le tourteau de soja pour lequel la France est largement déficitaire et dont les importations sont essentiellement, pour ne pas dire complètement, OGM. Nous avons réussi à trouver notre approvisionnement en tourteau de soja non OGM.

Mais nous avons continué à tester des rations de manière à supprimer le tourteau de soja car la filière non OGM reste "fragile" et chère et parce que le soja est apparemment globalement trop présent dans notre alimentation quotidienne.

A ce jour nous sommes arrivés à des rations qui comportent, en proportion variable selon l’espèce nourrie, du blé, du maïs, de la féverolle, du tourteau de tournesol et colza, des minéraux 


Sur le plan sanitaire, pour sortir du schéma conventionnel où une série de traitements systématiques sont prévus, nous avons dû chercher des interlocuteurs valables ! Heureusement nous avions prévu dès le départ, un système de rotation des parcours qui permet un "vide sanitaire" de 4 mois qui limite tout de même sérieusement la pression parasitaire sur la volaille. Couplé au nettoyage, désinfection et déplacement des bâtiments entre deux lots (système de cabanes mobiles), nous n’avons pour ainsi dire jamais, ou presque jamais de maladies. Deuxième pas vers une belle volaille saine : LA PREVENTION qui passe par la propreté et la salubrité des lieux d’habitation de la volaille !

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Seuls les vers (ascaris, ténias, véhiculés par les fourmis ou autres vecteurs) constituent une pression suffisamment importante nous  obligeant à déparasiter la volaille quand elle est encore jeune. Les autres "traitements" que nous administrons sont naturels et préventifs : huiles essentielles, acidification de l’eau de boisson, vitamines.

Toujours dans le souci de maîtriser notre production du début à la fin, nous achetons les poussins, canetons et pintadeaux quand ils sont encore petits (on parle de "volaille démarrée") et enfin, dernière étape pour obtenir une belle volaille savoureuse : il faut lui laisser le temps de pousser ! L’âge d’entrée et de sortie de chaque espèce est précisé dans la rubrique correspondante.

Mais gardons toujours en tête que le fait d’être producteurs de produits fermiers a des conséquences : celle d’être soumis - et notre volaille aussi - à de nombreux aléas ! Nos produits ne seront donc jamais parfaitement homogènes, tout le temps, comme c’est possible dans les élevages industriels où on supprime presque tous les "aléas" ou comme peuvent le faire les revendeurs en choisissant leur marchandise avant de la revendre...

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